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La victoire. La médaille. Les émotions qui vont avec. Elles sont la récompense,

la motivation des sportifs de haut niveau. Mais une obsession peut en cacher

une autre. Un athlète anorexique ? Impossible, il faut bien mettre de l’essence dans

le moteur pour gagner… Malade de son poids ? Surement pas avec ces corps de rêve… 


Ils sont tellement habitués à repousser leurs limites, que forcément, on se dit qu’ils

le font en symbiose avec leur corps. Difficile d’imaginer un sportif développer

une relation si ambiguë avec son corps, au point qu’il se rende malade de lui-même. 

 

En réalité, le haut niveau exacerbe les troubles du comportement alimentaire tant l’équilibre individuel y est fragile. Un régime yo-yo, une mauvaise performance ou une remarque déplacée de l’entraîneur… et il suffit que l’insatisfaction s’invite pour que la maladie s’installe dans la tête du sportif. Insidieuse, l’anorexie est même plus dure

à déceler chez eux quand dans le reste de la société. La boulimie, l’orthorexie

ou encore la dysmorphophobie sont souvent en embuscade. 

 

Face à ces altérations mentales qui isolent les athlètes, leurs proches, leurs équipiers et les fédérations tentent de réagir. Mais ces quelques kilos d’histoires dérangent,

et généralement l’impératif de la performance l’emporte. 

Certains sportifs doivent alors concilier l’inconciliable : enchaîner les épreuves

en torturant leur corps, pour décrocher la breloque. 

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